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LES KITHARÈDES

VIII[1]


Ὥλευ δήποτε, Μαῖρα, πολύῤῥιζον παρὰ θάμνον,
Λόκρι, φιλοφθόγγων ὠκυτάτη σκυλάκων,
τοῖον ἐλαφρίζοντι τεῷ ἐγκάτθετο κώλῳ
ἱὸν ἀμείλικτον ποικιλόδειρος ἔχις.


Tu es donc morte, Maira la Locrienne, près de l’arbuste aux nombreuses racines, toi la plus prompte des petites chiennes bruyantes, si inexorable fut le poison que déposa dans ton agile patte le serpent au cou nuancé.


  1. « Anyté de Tégée couvrit de gloire une (petite chienne) locrienne sur laquelle elle écrivit, dit-on, cette épitaphe. »
    Pollux