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TÉLÉSIPPA




U n nom, qui est un souvenir. Un souvenir, qui n’est plus qu’un nom musical. Suidas parle des « trois compagnes et amies de Sappho, Atthis, Télésippa et Mégara ».

Télésippa fut plus chère à la poétesse des Harmonies que ses autres élèves et disciples, Anagora de Milet, Gongyla de Kolophon et Euneika de Salamis. Une vierge à la voix douce, dit Psappha en parlant d’elle, sans doute… Elle tressa, de ses tendres mains, les tiges de fenouil, sachant que les Déesses se détournent des jeunes filles qui ne sont point couronnées. Elle vit les cheveux blonds d’Atthis, elle frôla au passage Mnasidika et Gurinnô.