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LE VENT DES VAISSEAUX


Ô le charmant péril du magnifique orage,
De son retentissant tonnerre, de l’éclair
Qui déchire la nuit en un rayon trop clair…
Défiant la folie ou l’effort du courage…

Ô vieux marins, veillez… Le temps est à l’orage !

Mais la voile s’agite, au fond morne du port…
Elle appelle le vent des plus grandes tempêtes
Car les mâts sont hissés… Toutes ses sœurs sont prêtes…
Nulle ne craint le vent qui menace la mort…

Mais la voile pourrit dans la vase du port…