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LE VENT DES VAISSEAUX


Cet inconnu c’est le poète en son passage,
Et le vent du chemin lui dicte, ainsi qu’un dieu
Dicte un ordre divin, son chant impérieux…
… Mais hélas ! nul n’entend le merveilleux message.

Toi, dont le vent clément rafraîchit le front nu,
Tu n’oses même pas solliciter l’Aumône !
Mais les siècles futurs te verront sur un trône,
Couronné de rayons, ô divin Inconnu !