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LE VENT DES VAISSEAUX
Que je sois libre ainsi que vous dans le ciel clair,
Que mon domaine soit le règne de la mer !
Et partout subissant l’éternelle infortune
J’obéirai, muette, à l’ordre de la lune.
Dans une obéissance au regard somnolent
J’endurerai son règne intermittent et lent.
Mais mon sort est parmi les choses méprisées,
Et pourtant ! Et pourtant ! ― Ô mes ailes brisées ?