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LA VÉNUS DES AVEUGLES

De glauques nénuphars charment le regard fixe
D’une perverse Ondine éprise d’une Nixe.

Et l’écho jette au vent le rire des sabbats,
L’effroi des lits pareils à des champs de combats.

Les tentes d’écarlate où dorment les bourrasques
Crèvent sur le repos seigneurial des vasques.

Trouant l’opacité démente, le zénith
Irradie âprement aux jardins d’aconit.