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closes… Comme il était joli, joli, joli !…

Il revint le lendemain, et tous les jours. C’était le Prince Charmant qui ne se révèle qu’à travers les pages enfantines des contes de fées. Elle ne pouvait le regarder en face sans défaillir ardemment, languissamment… Son visage variait selon l’expression du visage désiré. Son cœur battait selon le rythme de cet autre cœur. L’inconsciente et puérile tendresse était devenue de l’amour.

Béla pâlissait dès qu’elle entrait, diaphane en sa blanche robe d’été. Il la regardait parfois, sans parler, comme quelqu’un qui se recueille devant une Statue sans défaut. Parfois il lui prenait la main… Elle croyait toucher une main de malade, tant la paume en était brûlante et sèche. Un peu de fièvre montait alors jusqu’aux pommettes de Béla.

Elle lui demanda un jour des nouvelles de Terka l’indisciplinée.