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cheveux dénoués ont la splendeur des forêts d’octobre.

Et parce que tu es belle, Amata, parce que tu es la plus gracieuse des adolescentes, je te révélerai la puissance et la douceur de l’amour féminin.

Je t’apprendrai, si tu me livres ta chair consentante, l’art multiple du Plaisir. Je t’apprendrai la lenteur savante des mains qui prolongent leurs frôlements attardés. Je t’apprendrai la ténacité des lèvres qui s’acharnent délicatement. Tu sauras la toute-puissance des caresses légères.

Lorsque tu n’étais encore qu’une enfant chétive et sans grâce, je t’appris les odes de Sappho la Lesbienne, dont le beau nom dorien est Psappha. Sache, ô ma belle esclave ! que, parce que je suis sa Prêtresse, Psappha, étendue parmi les lotus du Léthé, sourit lorsque je l’invoque et protège mes amours. Elle m’aidera à