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hildigunn.
Entends ces musiques lointaines. Les barques glissent sur le fjord avec un bercement tranquille. Les paysannes rament en chantant : elles sont heureuses.
svanhild.
Leur bonheur serait pour moi la pire angoisse, et mon bonheur serait pour elles le plus morne supplice.
gudrid.
N’aimes-tu donc rien sur la terre ?
svanhild.
J’aime la blancheur.
thorunn.
Quel don espères-tu de la vie dans son printemps ?