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venir là-dessus. Tandis que les femmes, sacré nom de Dieu !… Une fois qu’on les tient, il faut les garder. Et c’est qu’on ne peut pas les garder. On doit surtout se méfier d’elles quand elles vous disent qu’elles vous aiment. Quand elles ne vous disent rien, il se peut que vous leur plaisiez. Et encore ça n’est pas sûr. Quand elles vous disent qu’elles vous détestent, il y a beaucoup de chances pour que ce ne soit pas vrai. Mais c’est peut-être aussi l’aveu involontaire de la haine secrète que toute femme, consciemment ou inconsciemment, recèle contre les hommes. Voilà que je parle comme dans un livre. Et tout ça pour ressasser en fin de compte qu’avec les femmes tout est possible et que rien n’est certain.

Je ne suis pas roublard, moi. J’ai été, par conséquent, moins souvent mis dedans que les autres qui l’étaient. Il ne faut pas être roublard avec les femmes. Elles s’en aperçoivent toujours,