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enfin qui laissas périr les chants sacrés de Myrtis l’Ionienne, de Télésilla l’héroïne, et surtout de la mélodieuse et virginale Éranna de Télos ? Tes serviteurs eux-mêmes ont pour tes caresses un mépris inavoué. Ils retournent à leur manuscrit ou à leur toile avec dégoût : ainsi le chien de l’Écriture retourne à son vomissement. Ils sont, comme les fumeurs d’opium et les ivrognes, les damnés d’un vice inguérissable. En vérité, va-t’en… La nuit tombe, aussi belle que la Mort prochaine. Et l’espoir d’une agonie brève et sans douleur console ceux qui sont assis dans les ténèbres… »