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À L’HEURE DU COUCHANT


Rien ne peut alléger le poids lourd qui m’oppresse
Et m’inflige soudain une étrange paresse.

Je sens la vanité de tout ce que j’aimais,
Et qui ne me sera plus si cher désormais…

Puisque mes souvenirs deviennent infidèles
Que je m’enfuie enfin ! Qu’on me prête des ailes !