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Le souffle d’un baiser cruel emplit leur bouche,
Et leur pas se dérobe ainsi qu’un vol farouche.
On ne boit qu’un baiser décevant sur leur bouche.

Il faut craindre la voix des êtres de la nuit
Car leur corps souple glisse entre les bras et fuit
Et leur amour n’est qu’un mensonge de la nuit…