Page:Vivien - Flambeaux éteints, 1907.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CARAVANES


C’est le soir… On entend passer des caravanes…
Rythmiques, les chameaux allongent leurs pas lourds,
La clochette à leur cou jette des refrains sourds…
Smyrne dort, du sommeil repu des courtisanes.

Dans un jardin créé par les mains de la nuit
De fabuleux jasmins déroulent leurs lianes,
Et mes rêves s’en vont, comme des caravanes,
Vers le désert charmant où mon cœur les conduit…