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VOICI CE QUE JE CHANTERAI…


Les suaves repos, les tendres accalmies,
Vous seules me les donnâtes, ô mes amies !

Je suis reconnaissante et charmée en songeant
À vos longs corps pareils à des cierges d’argent.

Vous fûtes la bonté de mes heures mauvaises,
Le baume oriental qui trompe les malaises,

Et vous m’avez conduite en un verger païen
Où l’âme ne regrette et ne désire rien.