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détester la bassesse de son cœur et la lâcheté de son âme. Et, ayant regardé la Vie en face, elle la jugea vaine autant que haïssable.

Elle mourut de sa propre volonté par une nuit de pourpre, une vaste nuit calme. Les nuages étaient fluides comme des algues dans une mer sans remous.

Elle se coucha sur un lit de violettes, et mourut d’une mort parfumée, d’une mort douce et lente qui la consola d’avoir vécu.