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Je passerai, sans fleurs, sans lauriers, sans espoir.
Nulle ne m’attendra dans la pourpre du soir.

Résignée, et songeant aux défaites passées,
J’aurai sur moi le bruit de leurs ailes lassées…

Comme un arc triomphal plein d’ocres et d’azurs,
Les horizons du soir s’ouvrent larges et purs…