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La vague a reconnu la voix de la Déesse
Qui jaillit autrefois du délicat embrun,
Blonde sous le jour blond que la tiédeur oppresse,
Et respirant l’iode ainsi qu’un frais parfum.
La vague a reconnu la voix de la Déesse.

Son image a dompté le courroux de la mer.
Elle accorde la paix et le soleil aux voiles,
Et, souriant aux nefs de son visage clair,
Elle fait resplendir les nuits belles d’étoiles.
Son image a dompté le courroux de la mer.