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III


Moi, Hermès, j’étais debout près du jardin ouvert aux vents, au croisement de trois chemins, près de la mer blanchissante, offrant aux hommes fatigués une halte dans leur route et une source pure leur verse une eau fraîche.
Anyta de Tégée.

Ici, dans le verger où se croisent tes vents,
Près du sable blanchi par le sel et l’écume,
J’accorde le repos, loin des êtes fervents,
Sur l’herbe aux frissons doux que le cerfeuil parfume.