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L’eau qui miroite a la couleur de son regard.
Elle se voile des dentelles du brouillard.
Parfois, une langueur monte de l’herbe et plane :
Les violettes ont salué Viviane.
Sa robe a des lueurs de perles et d’argent,
Son front est variable et son cœur est changeant.
Son pouvoir féminin s’insinue à la brune :
Elle devient irrésistible au clair de lune.
Des pâtres ont cru voir, de leurs yeux ingénus,
Des serpents verts glisser le long de ses bras nus.
À minuit, la plus belle étoile la couronne ;
Parfois elle est cruelle et parfois elle est bonne.