Page:Vivien - Chansons pour mon ombre, 1907.djvu/47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VIVIANE


Une odeur fraîche, un bruit de musique étouffée
Sous les feuilles, et c’est Viviane la fée.

Elle imite, cachée en un fouillis de fleurs,
Le rire suraigu des oiseaux persifleurs.

Souveraine fantasque, elle s’attarde et rôde
Dans la forêt, comme en un palais d’émeraude.