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Leur chair ne blondit point sous l’ambre des soleils,
Lourde comme la pierre aux éternels sommeils
Que la neige console et que frôlent les brises.

S’éteignant dans l’oubli du silence vainqueur,
Leur mort vivante a pris des attitudes grises…
La rouille des lichens a dévoré leur cœur.