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récit

À travers une nuit plus sainte que la mort,
Tu glisses pâlement, tel un cygne sauvage,
Ô Svanhild ! et l’on voit sur ton profond visage
L’héroïque blancheur des Neiges et du Nord.

chœur

Je prendrai, comme les nuages
Chassés par la bise qui mord,
Et comme les cygnes sauvages,
Mon élan vers le ciel du Nord.