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TOI, NOTRE PÈRE ODIN


Le vent d’hiver s’élance, audacieux et fort,
Ainsi que les Vikings, en leurs nobles colères.
La tempête a soufflé sur les pins séculaires,
Et les flots ont bondi… Venez, mes Dieux du Nord !

Vos yeux ont le reflet des lames boréales,
Les abîmes vous sont de faciles chemins,
Et vous êtes grands et sveltes comme les pins,
Ô maîtres des cieux froids et des races loyales !