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J’ôtai le collier d’or et je l’égrenai sur les flots.
« Donne-moi tes yeux, afin que tes regards ne soient jamais ravis par aucune autre vision de beauté…
« Car les Noyés m’apparaissent dans la brume et leurs gestes suppliants me convient au festin. »
J’arrachai mes yeux qui sombrèrent au fond des flots.
« Donne-moi ton âme, afin que tu deviennes pareille aux Noyés, mes amants, qui ne se souviennent d’aucune tendresse humaine… »
Et mon âme s’abîma dans les flots.
Je lui criai dans la brume :
« Ne me donneras-tu rien en échange de mon âme immortelle ?
— « Je ne te donnerai rien. »