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L’ONDINE


Un soir d’automne, je vis l’Ondine qui sourit au fond des fjords.

Sa voix ruissela dans le silence tiède.

« Donne-moi des roses, des roses pour ma chevelure.

« Ma chevelure est pareille au reflet de la lune sur les ondes.

« Donne-moi des roses pour ma chevelure. »

Je cueillis les églantines qui blanchissent les vallées,

Et je les semai sur les flots.