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VICTOIRE FUNÈBRE

Dans le mystique soir d’avril, j’ai triomphé.
J’ai crié d’une voix de victoire : Elle est morte,
Et le tombeau sur Elle a refermé sa porte.
La nuit garde l’écho de son râle étouffé.
— Quel sourire de paix sur tes lèvres muettes,
Ô sœur des violettes !