Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/51

Cette page a été validée par deux contributeurs.


L’ombre vient consoler tes paupières meurtries.
Les grappes de glycine encadrent tes bras nus.
Les nuages, suivant leurs chemins inconnus,
Ont l’essor nébuleux et blanc des Valkyries.

Ton regard sans lueurs paraît agoniser.
Une phalène au vol supplicié se pose
Sur la fleur du sorbier, d’un or pâlement rose
Comme la fleur secrète où j’ai mis mon baiser.