Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/42

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’ODEUR DE LA MONTAGNE

« Lo giorno se n’andava, e l’aer bruno

Toglieva gli animai che sono in terra

Dalle fatiche loro… »
dante, Inferno, canto secondo.


Le soir, désaltérant la soif de la campagne,
Coule, froidement vert comme un fleuve du Nord,
Et voici que descend l’odeur de la montagne.

Consolant la tristesse et ranimant l’effort,
La fraîcheur des sommets se répand dans la plaine.