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Elle a quitté l’Hadès et l’éternel automne,
Le reflet des roseaux et l’ombre des iris
Sur l’onde sans reflux, qui jamais ne frissonne.
L’aube semble une frêle et tremblante Alkestis.

Longtemps elle s’attarde au seuil de la demeure
Dont hier elle fut la parure et l’espoir,
Et contemple le monde où la volupté pleure,
Avec des yeux nouveaux qui s’attristent de voir.