Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/91

Cette page a été validée par deux contributeurs.



L’ODEUR DES VIGNES


L’odeur des vignes monte en un souffle d’ivresse :
La pesante douceur des vendanges oppresse
Parmi la longue paix des automnes sereins.
Voici le champ, meurtri par les longues cultures,
L’enclos tiède, où le fruit livre ses grappes mûres,
Comme une femme offrant l’opulence des seins.