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SONNET


Parle-moi, de ta voix pareille à l’eau courante,
Lorsque en moi s’est lassé le souffle des aveux.
Dis-moi des mots railleurs et cruels si tu veux,
Mais enveloppe-moi de la phrase enivrante.

De ce timbre voilé qui m’attriste et m’enchante,
Lorsque mon front s’égare en tes vagues cheveux,
Exprime tes espoirs, tes regrets et tes vœux,
Ô mon harmonieuse et musicale amante !