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Le souffle violent et superbe des roses
M’enivre comme un vin mélangé de poisons.
Tes yeux bleus, à travers tes paupières mi-closes,
Recèlent les lueurs des vagues trahisons.

À l’heure où dans les prés brûlent les lucioles,
À l’heure de désir et d’ensorcellement,
Tu prodigues en vain les lascives paroles…
Je te hais et je t’aime abominablement.