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représentent des cercles, le langage de la physiologie moderne nous permet d’expliquer très aisément ce qu’est le Yogî. Nous savons que dans ces courants nerveux il se produit deux sortes d’actions, l’une afférente, l’autre efférente ; l’une sensorielle, l’autre motrice ; l’une centripète, l’autre centrifuge. L’une porte les sensations au cerveau, et l’autre les porte du cerveau au corps. En somme toutes ces vibrations sont en relation avec le cerveau. Pour que les explications qui vont suivre nous soient plus compréhensibles nous devons nous souvenir de plusieurs autres faits. La colonne vertébrale prend fin au cerveau, sous l’aspect d’une espèce de bulbe, qui renferme la moelle et qui est indépendante du cerveau, quoique flottant dans un liquide contenu dans ce dernier, liquide qui amortit tout choc reçu à la tête et garantit le bulbe. C’est là un fait dont nous verrons plus loin l’importance. Nous devons de plus nous rappeler que, de tous les centres, nous devons en considérer tout particulièrement trois : le Mûlâdhârâ (la base), le Sahasrâra (le lotus aux milles pétales du cerveau) et le Svâdhishtâna (l’ombilic). Voici maintenant un phénomène emprunté à la physique. Nous entendons tous parler d’électricité et des diverses outres forces qui s’y ratta-