Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il faut boucher la narine droite avec le pouce et aspirer par la narine gauche autant d’air que possible. Puis, sans arrêt, l’on expire par la narine droite en fermant la gauche. Respirant à nouveau par la narine droite, on rejette l’air par la gauche.

« Cet exercice doit se répéter trois ou cinq fois de suite et à quatre reprises par jour, aux heures suivantes : avant le lever du soleil, au milieu du jour, le soir et à minuit ; au bout de quinze jours ou d’un mois les nerfs sont purifiés ; alors commence Prânâyâma. »

La pratique de cet exercice est indispensable. Vous pouvez vous asseoir là et m’écouter tout le jour, sans faire un seul pas en avant si vous ne pratiquez pas en personne. Car tout est là. Nous ne pouvons pas comprendre ces phénomènes avant de les avoir expérimentés. Il nous faut les sentir et les voir par nous-mêmes ; et nous aurons beau prêter l’oreille aux théories et aux explications, cela ne nous servira de rien. Il peut y avoir plus d’un empêchement à pratiquer soi-même ; la maladie en constitue un premier ; si le corps n’est pas en bon état, la pratique sera entravée. Nous devons donc nous maintenir en bonne santé ; veiller à ce que nous mangeons, buvons, faisons ; pour demeurer robuste, ayez--