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du cerveau est lumineux, ou pensez aux différents centres du Sushumnâ dont nous avons déjà parlé.

Le Yogî doit toujours pratiquer. Il doit tâcher de vivre seul ; la société distrait la pensée ; il ne doit ni parler ni travailler trop, parce que parler et travailler distraient la pensée. Après toute une journée de dur labeur, il n’est pas possible de dominer son esprit. Celui qui est décidé à se conformer à ces prescriptions devient un Yogî. La puissance du bien est telle que le moindre qu’on en fasse est grandement récompensé. Cela ne fera de mal à personne ; ce sera favorable à tous. Tout d’abord les nerfs s’apaiseront, le calme viendra avec une vue plus exacte des choses. Le tempérament et la santé s’amélioreront. Une santé robuste et une voix harmonieuse, tels seront les premiers indices de succès. Les défauts de la voix seront corrigés ; à ces premiers résultats viendront bientôt s’en ajouter beaucoup d’autres. Ceux qui travailleront consciencieusement constateront chez eux bien d’autres phénomènes ; il leur arrivera d’entendre comme un son de cloche lointaine qui grandira et puis ira diminuant. Parfois, ils verront flotter des petits points lumineux qui deviendront de plus en plus grands. Quand ces manifestations se produiront, c’est que l’on