piratoire, vous en essaierez un second plus compliqué. Remplissez lentement vos poumons d’air que vous aspirerez par l’Idâ, la narine gauche, et, en même temps, concentrez votre penséo sur le courant nerveux. Vous envoyez ainsi, en quelque sorte, le courant nerveux du haut en bas de la colonne vertébrale, en frappant violemment sur le dernier plexus, le lotus basique de forme triangulaire, siège du Kundalinî. Conservez ainsi le courant pendant quelque temps. Imaginez que vous attirez lentement ce courant avec la respiration, de l’autre côté, puis doucement expirez par la narine droite. Vous trouverez cet exercice un peu difficile. Pour le faciliter, bouchez la narine droite en y appuyant le pouce, et respirez alors lentement par la narine gauche ; à ce moment bouchez les deux narines avec le pouce et l’index ; imaginez que vous faites descendre le courant et que vous frappez la base du Sushumnâ ; cessez ensuite d’appuyer le pouce et expirez par la narine droite. Respirez ensuite lentement par cette même narine en fermant l’autre au moyen de l’index, puis rebouchez les deux comme précédemment. Pour les gens de ce pays il est malaisé de faire cet exercice avec autant de facilité que les Hindous qui y sont éduqués dès l’enfance et
Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/103
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.