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Lettres à l’Élue
25 avril.
Tandis que le sable des allées moulait nos pas nonchalants, et que nous promenions côte à côte nos deux rêves enfantins au caprice des sentiers fleuris, quelle tendre inspiration vous porta à cette demande : « Pourquoi ne m’avoir pas encore admise à visiter votre cabinet de travail ? »
Consciente de votre curiosité, vous penchâtes aussitôt vers une rose pourpre votre visage ému ; mais ce pourquoi, où le reproche se faisait câlin d’envie, me surprit joyeusement. Depuis longtemps je l’appelais en silence, ce pourquoi ; de tout mon désir