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cette douce et pieuse résignation qui prêtent quelque chose de si auguste, de si touchant, aux derniers momens de l’homme vertueux, et adoucissent, pour ceux qui l’environnent, l’amertume de sa perte par l’espoir de l’inaltérable félicité qui va devenir son partage.

La dépouille mortelle de M. De Guerle a été transportée au cimetière du Mont-Louis, au milieu d’un nombreux concours de parens, d’amis et d’élèves, dont la douleur unanime attestait éloquemment l’immensité de la perte que tous venaient de faire[1]. La famille a fait élever à la mémoire d’un époux, d’un père tendrement chéri, et si digne de l’être, un humble monument, non loin de celui de son illustre ami, M. de Fontanes.


Exigua ingeniis !Solatia luctus
Exigua ingentis !

Virg. Énéid. XI, 62.



Ch. HÉGUIN DE GUERLE.

    plus dignes ministres, M. l’abbé Guillon, ancien Aumônier du Collège Louis-le-Grand, et à qui la France religieuse est redevable de la Bibliothèque choisie des PP. de l’Église grecque et latine.

  1. M. Ch. du Rozoir, professeur d’Histoire au Collège Louis-le-Grand, prononça, dans cette circonstance douloureuse, un discours simple et touchant, où il se rendit l’interprète des regrets de tous les fonctionnaires du collège.