Page:Viollis - Criquet, 1913.djvu/182

Cette page a été validée par deux contributeurs.
170
criquet

accompagné à Paris. Nous devons dîner ensemble, avant la rentrée en boîte.

— Tu t’en vas déjà ? répétait Camille.

Puis, tout à coup, lui prenant la manche de ses doigts suppliants :

— Emmène-moi, dis ! J’ai tant besoin de te voir ! On me permettra : nous sommes souvent sortis ensemble autrefois.

Michel se dégagea avec un rire :

— Tu veux venir au d’Harcourt ? Va le demander à miss Winnie, tu entendras la réponse ! Tu es trop grande d’ailleurs pour te promener avec un jeune homme.

Et comme elle continuait de le supplier, les yeux navrés, il effleura distraitement ses cheveux…

— Au revoir, Criquet, à dimanche, s’il y a sortie.

« Je n’ai pas pu lui exposer mon plan, pensait Camille, désolée, et maintenant il est trop tard pour goûter ! »