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« Les mesures anti-sémites actuelles sont un mépris de la dignité, une violation des droits les plus sacrés de la personne et de la famille. »

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Mais le racisme hitlérien n’est pas seulement un crime contre tous les sentiments de justice et d’humanité, il constitue en outre un attentat à la raison.

Il ne repose en effet, sur aucune base scientifique et les vrais savants le considèrent comme une absurdité. De quel droit les « Aryens blonds » se proclameraient-ils la race supérieure, au-dessus des races latines, slaves, indo-européennes, si ce n’est parce qu’ils imposent cette soi-disant supériorité par la force des armes ? Les Japonais n’affirment-ils pas avec le même orgueil, la même brutale volonté d’hégémonie : « Nous sommes les descendants des dieux, nous devons régner sur le monde » ?

Quant aux Juifs, de récentes recherches médicales ont établi notamment que si l’on étudie les « groupes sanguins », caractères constitutifs héréditaires et stables, on constate que les Juifs ont le même groupement moyen que la nation dont ils font partie (Français en France, Russe en Russie, Tartare en Crimée, plus Allemand à Berlin que celui des Berlinois, forcément teinté de slavisme, etc…).

Vérité plus évidente en France, où les Israélites français, surtout ceux de province, sont très souvent autochtones. Les apôtres du monothéisme judaïque étaient arrivés, de l’Orient et de Rome en Gaule, avant même les apôtres chrétiens. Ils obtinrent de larges conversions de paysans et même de « clarissimes-gallo-romains » et firent de nombreux prosélytes dans nos villes et villages.