le troisième qui brille par de grandes beautés, où le sentiment et l’art se confondent.
Les trois morceaux capitaux de ce poème sont : le Bouquet du Roi du deuxième chant ; l’Incendie des drapeaux de la garde impériale, et la Communion militaire.
Dans le château de Fontainebleau, qui succéda à la Forêt, l’auteur est parvenu à donner plus de variété au tour poétique ; le sentiment du rhythme s’y produit plus manifestement ; la coupe des vers est plus habile.
Le morceau suivant, intitulé Bouquet du Roi, adressé à l’académie ébroïcienne, dont le siège est à Évreux, et qui compte parmi ses membres MM. de Châteaubriand, de Lamartine, Ancelot, etc., valut à Durand une faveur inattendue : il fut admis spontanément au nombre des membres correspondants de cette société, qui lui fit expédier sur le champ son brevet.