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GUIDE TOPOGRAPHIQUE DU VISITEUR

vitraux d’une grande valeur qui appartiennent à la belle École Toulousaine de la Renaissance. Les grisailles sont modernes et ont été fabriquées à l’aide des fragments anciens qui existaient encore. Les vitraux des deux roses et des deux chapelles de la nef sont anciens et ont été simplement restaurés avec le plus grand soin.

La sacristie, jointe à la chapelle de l’évêque Radulphe, a été construite en même temps que cette chapelle, puis réparée au xve siècle.


L’ÉVÊCHÉ. — LE CLOÎTRE

Quant aux bâtiments de l’Évêché, ils sont complètement rasés ; il n’en est pas de même du cloître de l’église Saint-Nazaire, dont les fondations ont été retrouvées. Ces fondations, et un mur de ce cloître, conservé avec les piles engagées et les formerets des voûtes, se rapportent aux tracés des vieux plans de la Cité, dans lesquels ce cloître et ses dépendances sont indiqués. Cette construction date de l’époque de Saint Louis. (Voir Escalier du Cloître, page 21).


V. — INTÉRIEUR DE LA CITÉ

Il n’existe plus, dans l’intérieur de la Cité, que quelques débris des maisons anciennes et trois puits. L’un large, avec belle margelle surmontée de trois piliers, margelle et piliers qui datent du xive siècle.