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DESCRIPTION DES DÉFENSES.

communication directe avec les deux chemins de ronde des courtines. Si l’assaillant est parvenu à détruire les hourds et le crénelage supérieur, et si, croyant avoir rendu l’ouvrage indéfendable, il tente l’assaut de l’une des courtines, il est reçu de flanc par les postes établis et demeurés en sûreté

Fig. 10.


dans les étages inférieurs, lesquels étant facilement blindés, n’ont pu être écrasés par les projectiles des pierrières ou rendus inhabitables par l’incendie du comble et des hourds. Une coupe longitudinale faite sur les deux chemins de ronde, de e en d, permet de saisir cette disposition (fig. 9). On voit en e’ la porte de l’escalier e, et en d’ la porte de l’escalier d du plan. Cette dernière porte est défendue par une