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pièces seulement (fig. 9,. A la pièce antérieure était articulé le soleret, tei’niiné par un bout carré large, légèrement arrondi i^voy. Soleret ) .

Pour que le talon pût se mouvoir en abaissant le pied, la pièce postérieure se terminait par une talonnière très-ouverte (voyez en a). Ces deux plates, munies de deux charnières, se fermaient au moyen de deux boutons à ressort du côté interne de la jambe.


GUIGE, s. f. (guiche). Courroie destinée à suspendre l’écu au cou. La courroie qui permettait de porter le gonfanon ou la bannière était aussi appelée guige :

« PerCj dist li vaslcs, mar vos esmaierois, <i Taut corn jo puisse chaindre mon braut sarrasinois » Et porter mon escu par la guige à orfrois « Ne de glaive ferir, ne lanchier dcmanoisi. » « Chascuns reslraint la guige de son escu hoclerî. » 1 La Conquête de Jénisalem, chaut II, vers HSl et suiv., publ. par M. Hippeau (xiii’ siècle).

2 Ibid., chant Ht, vers 2214.