Dès le xiie siècle, les courroies de cou-de-pied des éperons étaient souvent ornées d’orfèvrerie et de pierres précieuses. Mais ce luxe fut surtout admis à la fin du xive siècle et au commencement du xve.
Il existe, dans les collections publiques et privées, des éperons du commencement du xvie siècle, qui sont d’un merveilleux travail ;
damasquinés, émaillés, niellés, ciselés. Pendant tout le cours du moyen âge, les esperonniers étaient d’habiles ouvriers, fort estimés, car les gentilshommes tenaient fort à posséder des éperons qui leur fissent honneur. Toutefois la forme de ceux-ci en France était simple, si on la compare à celle des éperons fabriqués en Italie et surtout en Espagne.
ESCRIME, s. f. (eskiermie). Combat à l’épée, à pied.
ESPALIÈRE, s. f. — Voyez Spallière.
ESTACHEURE, s. f. Boucle, attache.