aux éperons dont les branches courbées sur plan droit sont larges de champ, ils appartiennent à l’époque des armures complètes de plates, c’est-à dire au xve siècle.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/88/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_446.png/500px-Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_446.png)
La figure 9 donne un éperon de 1430 environ, dont les brandies étaient posées sur la talonnière des grèves. Cette paire d’éperons est de cuivre jaunes[1]. Les sous-pieds sont deux gourmettes. En A, est tracée l’attache de la courroie de cou-de-pied, et en B sa boucle. Les tiges s’inclinent légèrement vers les flancs du cheval (voyez en C).
La figure 10 présente un éperon également de cuivre jaune et datant de 1450 environ[2]. Cette paire d’éperons, admirablement travaillée, possède des branches très-fortes, finement ajourées et gravées. Les molettes sont de même ajourées et petites, si on les compare à celles d’une époque quelque peu antérieure. Les sous-pieds sont doubles et solides. En A, est tracée l’attache de la courroie de