de quillons ; sa garde ne se compose que d’une rondelle de 6 à 8 centimètres de diamètre. Le pommeau est de même forme et de même dimension que le disque de la garde (fig. 1[1]). La poignée est garnie de fouet recouvert d’une peau de vélin artistement collée et est bien en main.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d3/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_345.png/350px-Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_345.png)
La lame de cette arme est triangulaire ; le fourreau était couvert de peau ou de velours et attaché à la ceinture au moyen d’un anneau qui passait dans un crochet. Cette arme était alors portée sur la hanche droite, inclinée à 60° environ, la poignée en haut. Vers la seconde moitié du xive siècle, la lame des dagues porte parfois un tranchant, tout en conservant une section triangulaire (fig. 2[2]). Cette arme, d’une excellente exécution, possède une lame dont la section a 21 millimètres au-dessus du talon : elle est tracée en A ;