que par deux courroies et est libre d’ailleurs ; deux autres courroies serrent le demi-cylindre par-dessous, sur les chausses de mailles. La même disposition est observée dans l’armure de Jehan d’Artois, mort en 1384.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/66/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_340.png/350px-Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_340.png)
Mais de 1400 à 1450 on trouve une assez grande variété de ces cuissots. Il en est (fig. 6[1]) dont la partie antérieure est complètement composée de pièces articulées, bien que la plate latérale de recouvrement externe soit faite d’une seule pièce. Des attelles attachaient ces cuissots à la ceinture. D’autres sont faits en façon de canons, sans charnières ni courroies[2]. Vers 1450, on voit des cuissots doublés d’une haute plaque d’acier cannelée en éventail, partant de la genouillère (fig. 7[3]).
A la fin du xve siècle, il arrive fréquemment que les cuissots n’ont