ou sans ceinture à la taille : c’était le vêtement militaire adopté par du Guesclin[1] et que reproduit la figure 8[2]. On voit ici, comme dans les deux exemples précédents, que le cou est garanti par la maille du haubergeon. Le bacinet ou le heaume avec camail se posaient donc par-dessus la cotte d’armes.
On portait aussi par-dessus ces cottes un parement, ou bien la cotte elle-même était taillée en façon de parement (voy. Armure, fig. 38). À la fin du xive siècle, toujours plastronnée sur la poitrine et le dos, la cotte reprend des jupes longues et des manches taillées en pointe à barbes d’écrevisse (fig. 9[3]). Ces jupes forment deux longs pans tombant droit latéralement avec fente par devant et par derrière, une partie plus courte ne descendant qu’au-dessus des jarrets et taillée en lambrequins. Cette disposition ne gênait pas en selle. Les lambrequins de derrière flottaient sur le troussequin, et les deux pans latéraux le long des jambes. Ces cottes étaient sou-